Vous ferez des erreurs. C’est normal. Comment valoriser les échecs ? 1
Sauter le pas

Vous ferez des erreurs. C’est normal. Comment valoriser les échecs ?

Vous ferez des erreurs. C’est normal. Comment valoriser les échecs ? 1

Est-il vraiment possible de valoriser les échecs ?

D’abord, je vais prendre un instant pour souligner un phénomène culturel. Je ne sais pas depuis quel pays et dans quel environnement social vous lisez ces lignes, mais il est fort probable que la vision de l’échec soit différente en fonction de la culture dans laquelle vous baignez. Alors, comment valoriser les échecs ?

Par exemple, en France, le fait d’échouer a longtemps été vu (et l’est toujours) comme une faiblesse. Les erreurs doivent être minimisées vis-à-vis du monde extérieur, voire complètement cachées. Aussi, les réussites peuvent être valorisées, mais seulement jusqu’à un certain point. 

Les personnes qui « réussissent » de manière nette, sont souvent pointées du doigt. La réussite est mal vue par certain.e.s. Elle englobe tout un tas de mystère pour beaucoup et elle occasionne des jalousies mal-placées.

En bref, vous culpabilisez quand vous échouez ET vous devez vous cacher quand vous réussissez… Un « paradoxe à la Française ».

Pourtant, est-ce partout comme cela ? Heureusement, la réponse est non ! Ouf. Ce phénomène est uniquement culturel et historique. Alors, il suffit de changer d’environnement ou de mentalité pour pouvoir se libérer de ces carcans. 

Je vais volontairement prendre l’exemple des États-Unis, qui est à l’opposé de la culture française sur ce point. Là-bas, les erreurs sont davantage valorisées. C’est culturel. Elles sont vues comme une force et une opportunité de s’améliorer. Pourquoi une telle différence ? C’est simplement une question de point de vue, qui permet de valoriser les échecs.

Lorsque vous vous lancez dans une aventure professionnelle nouvelle, il y a une part naturelle de risque. Dans le fond, il y a de grandes chances pour qu’un jour où l’autre vous vous « cassiez les dents » et que soyez forcé.e de rebondir d’une manière ou d’une autre.

C’est normal de faire des erreurs au départ. Vous en ferez également lorsque vous serez devenu expert.e, c’est naturel, tout le monde en fait.

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Valoriser les échecs : Une question de point de vue

Alors, au lieu de voir les entrepreneurs.neuses qui échouent, encore et encore, comme des personnes qui « ne réussissent pas ». D’autres cultures, comme celle des États-Unis par exemple (et d’autres), valorisent cette persévérance.

Simplement parce que, même si le projet de la personne n’a pas abouti, elle aura évolué. En osant agir, ces personnes ont développé de nouvelles compétences, un état d’esprit travailleur et une motivation à toute épreuve. Tout cela sera d’une grande richesse pour les prochains projets.

Cela va même beaucoup plus loin. Dans des grands groupes, lors d’entretiens d’embauche, les personnes chargées du recrutement demandent aux individus de raconter leurs plus grands échecs dans leur vie professionnelle. C’est en quelque sorte un pré-requis, tout à fait normal, qui montre clairement l’évolution de la personne et sa capacité d’adaptation. 

Dans la vie de tous les jours, c’est inspirant de savoir que les personnes que vous prenez comme modèle, sont comme vous. Elles ont fait des erreurs, tout comme vous et continuent d’en faire. Ce sont d’ailleurs ces mêmes erreurs qui ont contribué à la réussite de ces personnes.

Pour en apprendre davantage sur ce sujet, lisez l’article
« Prendre des risques : Pourquoi est-ce bénéfique pour votre vie ? »

Cette vision de l’échec normalise le fait de se tromper.

« Au moins, j’ai essayé, pas de regret. J’ai appris un tas de choses utiles par la même occasion. Je peux maintenant passer à autre chose OU continuer sur mon idée de base, en corrigeant ce qui n’a pas marché. »

Honnêtement, cela motive énormément à se lancer dans un nouveau projet de penser comme cela.

« J’agis, même si je me trompe, au moins j’agis. »

Vous aurez beau avoir toutes les plus belles idées du monde, qui fonctionnent sur le papier, si vous ne prenez pas le risque un jour de concrétiser ces idées dans le monde réel, par des actes, vous ne savez jamais si cette idée est bonne.

La peur de vous tromper vous immobilise-t-elle parfois ?

Je pourrais continuer longtemps à énumérer des exemples. D’ailleurs, si vous vous reconnaissez dans cet article, je tiens à vous parler d’un livre que j’ai lu à ce sujet.

Il s’agit du livre On est foutu, on pense trop ! Comment se libérer de Pensouillard le hamster de Serge Marquis. 

Comme son nom l’indique, l’auteur décortique le fonctionnement de notre pensée pour nous apprendre à « sortir du mental ».

Je suis certain que, comme moi, il vous arrive régulièrement de vous dire « Bon sang, je pense trop. » En soi, c’est une bonne chose de penser. Pourtant, vous le savez bien, des fois on aimerait bien mettre ce cerveau en OFF juste une heure ou même quelques minutes.

Notre esprit nous met régulièrement des barrières, des idées préconçues, qui nous immobilisent. Ce que j’ai apprécié dans ce livre, c’est la justesse de l’auteur dans sa description du mental. Il utilise l’image d’un petit hamster qui trottine sans cesse dans notre esprit.

Il nous apprend, à l’aide d’outils concrets, à apprivoiser notre esprit. Le ton humoriste dédramatise clairement le sujet, tout en étant très pertinent et accessible.

Ce n’est pas pour rien qu’il s’agit d’un des livres les plus lus ces dernières années en développement personnel et psychologie. 🙂

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C’est normal de faire des erreurs et d’échouer

Il vaut mieux agir imparfaitement, que ne pas agir parfaitement.

Combien de personnes autour de vous sont dans l’immobilisme, uniquement parce qu’elles veulent agir de manière parfaite ? 

À trop rechercher la manière parfaite d’agir, le perfectionnisme, ces personnes sont immobilisées. Elles agissent seulement dans leur tête. Or, la vie se passe aussi dans le monde physique, concret, dans l’action. 

Prenez le temps de déconstruire l’idée selon laquelle il faut agir de manière parfaite pour réussir votre vie. Évidemment, vous agirez au départ de manière imparfaite, c’est naturel. Au fil du temps, vous allez améliorer votre méthode. 

Pour aller plus loin sur ce point, lisez l’article
« Pourquoi agir permet d’y voir plus clair ? »

Au fil des semaines et des mois, vous allez arriver à trouver votre rythme de croisière, c’est certain. En revanche, si vous continuez d’être immobile, trop dans votre tête, à cause de votre volonté d’agir parfaitement, je peux vous assurer que votre vie ne va pas évoluer beaucoup…

Cet exemple sur la vision que l’humain a de l’échec, en fonction de son environnement, est une bonne introduction pour les évènements qui vont suivre dans votre vie.

Pour passer à l’action, beaucoup de facteurs (pour ne pas dire tous) prennent vie dans notre esprit. 

Agir d’abord et valoriser les échecs ensuite

Avez-vous déjà entendu parler de l’auto-sabotage ? Il s’agit de cette tendance qu’à l’être humain à se mettre lui-même des bâtons dans les roues, à se « tirer une balle dans le pied ». Vous avez peut-être, comme moi, comme nous toutes et tous, déjà compris que la seule personne qui vous empêche parfois d’agir, c’est vous-même ? 

Agir quand même, même si c’est délicat… Mais intelligemment s’il vous plait 🙂 !

Avec de l’envie et une compréhension éclairée de ces phénomènes, vous aurez les cartes en main pour agir au mieux. Faire de son mieux, c’est le principal. 

« En agissant, on se trompe parfois. En ne faisant rien, on se trompe toujours. »
Romain ROLLAND

À trop se répéter des phrases négatives, vous finissez par les assimiler et à les croire. Si cela marche dans ce sens, cela marche aussi pour l’affirmation suivante : « Si je me répète des affirmations positives sur moi-même, je vais finir par les assimiler et les croire. » 

Le blog Welcome to the Jungle explique lui aussi à sa manière pourquoi les échecs peuvent être vus comme des réussites.


Merci d’avoir lu cet article et à très bientôt sur Trace Ta Carrière ! 🙂

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