(Trop ?) Parler de son travail : Entre nécessité pour soi et superflu pour l’entourage 1
S'épanouir au quotidien

(Trop ?) Parler de son travail : Entre nécessité pour soi et superflu pour l’entourage

(Trop ?) Parler de son travail : Entre nécessité pour soi et superflu pour l’entourage 1

Pourquoi parler de son travail est si important ? 

L’intérêt que vous témoignez pour votre métier est très personnel. Même si votre entourage est ravi de vous voir enthousiaste, il est fort probable que ces personnes ne partagent pas votre ressenti avec la même intensité. Parler de son travail est une nécessité pour vous et en même temps, c’est peut-être superflu pour votre entourage.

C’est normal après tout, ces personnes ont-elles aussi un métier qui prend là aussi une place importante dans leur esprit. Celui-ci ne vous intéresse peut-être pas outre mesure, même si vous êtes content.e de voir un proche enthousiasmé. Cette énergie positive est communicative. 

Gardez juste à l’esprit que ce que vous ressentez en vous-même est personnel. Même si votre énergie est communicative, vous perdrez votre temps à essayer de faire vivre « entièrement » ces émotions à votre entourage. 

Effectivement, c’est vain car ces personnes ne vivent pas physiquement et mentalement votre quotidien professionnel. Elles peuvent au mieux s’y projeter, se mettre à votre place par empathie et s’imaginer votre intérêt. Elles ne pourront pas vivre et ressentir à 100% ce que vous éprouvez.

On comprend facilement que voir quelqu’un d’épanoui au travail peut vous impacter positivement. Voire même vous inspirer et vous motiver. Or, que se passe-t-il quand cette même personne s’exprime constamment négativement sur sa situation professionnelle ? On connait tous des personnes qui ont une légère tendance (c’est un euphémisme) à se plaindre constamment de ce qu’il se passe dans leur travail. En faites-vous partie ? En connaissez-vous ?

Quand parler de son travail ?

Nuance importante ici. Vous avez le droit de vous plaindre de votre travail. Peut-être que :

  • Le rythme de travail vous épuise physiquement et/ou mentalement ;
  • Vos collègues / clients vous tapent sur les nerfs ; 
  • Vous vivez des injustices / discriminations / incivilités sur votre lieu de travail ;
  • Le travail en lui-même ne vous stimule pas du tout ;
  • Etc. 

Il existe un tas de raisons valables qui peuvent vous peser, qu’il faut extérioriser. C’est humain, il faut décompresser. 

Souvent, parler des tracas de votre quotidien professionnel à votre entourage vous permet d’extérioriser votre ressenti négatif, ce qui a pour effet de vous calmer.

Une fois la cocotte-minute décompressée, vous avez l’esprit libéré de tous ces nuages mentaux. Vous pouvez ensuite vaquer sereinement à vos occupations personnelles. Ça fait du bien de parler, d’être écouté.e. Le blog Welcome To The Jungle a fait un article sur les bons interlocuteurs au travail lorsque l’on rencontre des soucis.

En revanche, attention à ce que cette négativité ne devienne pas une habitude quotidienne. Autant pour vous que pour votre entourage.

Si vous vous plaignez tous les jours, et cela depuis plusieurs mois, il faut vous poser les bonnes questions : « Est-ce que ce métier est vraiment fait pour moi ? Si oui, est-il possible de relativiser et de gérer différemment mon quotidien professionnel ? » Baigner dans des pensées négatives toute la journée, on le sait bien, cela n’apporte rien de bon. 

Aussi, on n’y pense pas forcément quand on a la tête dans le guidon, mais votre entourage est lui aussi impacté. Oui, quand on côtoie des personnes positives, on a tendance à l’être davantage. Cela marche aussi dans l’autre sens : à trop côtoyer des personnalités négatives, on peut être impacté.e dans ce sens.

Pour aller plus loin sur ce point, lisez l’article
« Apprendre à déconnecter du travail : Votre entourage vous dit merci ! »

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Avez-vous déjà essayé la méditation ?

Comment parler de déconnexion mentale sans parler de méditation ?

C’est lorsque que je me suis penché sur les bienfaits de la méditation pour l’esprit et le corps, que je me suis procuré le livre 3 Minutes à méditer du psychiatre Christophe André.

Si la psychologie vous intéresse, probablement que vous connaissez déjà cet auteur, qui a déjà écrit de nombreux (excellents) bouquins et qui est médiatiquement connu.

Étant complètement novice, je voulais mettre les pieds dans le plat, tout en étant guidé dans cet apprentissage. En parallèle, j’utilisais une application de méditation guidée pour faire des exercices pratiques. Ce livre m’a apporté des bases très intéressantes dans ma pratique de la méditation.

Et force est de constater que ce bouquin et la pratique qui en découle a grandement amélioré mon quotidien. C’est fou de se dire qu’il « suffit » de prendre 10 minutes dans une journée pour méditer, pour que tout le reste de la journée soit bien plus légère.

Ce livre se lit, se relit, se picore au fil des jours, puis on y reviens dès que l’envie se fait sentir, pour découvrir de nouvelles perspectives et interprétations sur ce qu’est la méditation. Méditer c’est un état d’esprit.

Il donne des pistes de réflexion pour calmer son mental et apprécier ce qui nous entoure. En toute simplicité. Nos relations avec autrui en sont grandement améliorées, cela va de soi.

Bon, soyons clair, et vous l’avez compris très vite, je suis un grand convaincu de Christophe André. J’ai lu 5 de ses bouquins, tous autant intéressant les uns que les autres. Alors oui, je suis subjectif quand je vous parle de ce bouquin. 🙂 Et je ne suis pas la seule personne à aimer son travail. Son succès dans les librairies parle de lui-même.

Parler de son travail : Faut-il TOUT raconter ?

J’en vois déjà qui vont dire : « Han mais il nous conseille de ne pas parler de notre travail et de nos problèmes… Je souffre moi pourtant. » Alors… Oui et non ! Comme d’habitude, il faut nuancer. 😊

Oui, certains problèmes graves doivent être exprimés. Des agressions et des discriminations sur le lieu de travail, il y en a. Bien plus souvent qu’on le pense. Toutes ces choses injustes et lourdes doivent être dites.

Aussi, ce n’est pas parce que vos soucis professionnels sont « petits » qu’ils ne méritent pas qu’on les extériorise également. Dès que quelque chose vous pèse, peu importe sa gravité, en parler est souvent une des meilleures solutions. Même si c’est difficile, j’en conviens.

Par contre, est-ce que toutes les choses que vous percevez comme des problèmes sont à ranger dans cette catégorie-là ? Probablement que non.

Y a-t-il des problèmes dans votre quotidien professionnel qui peuvent être dédramatisés ? Oui après tout, certaines situations problématiques peuvent être réglées simplement en ne leur accordant plus aucune importance.

À force de focaliser votre attention sur ces soucis, vous leur donnez une importance démesurée, alors que factuellement, ce n’est pas grand-chose. Cela devrait vous passer au-dessus de la tête, pourtant cela vous touche personnellement. 

Par exemple, quand un.e seul.e collègue vous tape sur les nerfs, on peut avoir tendance à focaliser toutes nos pensées sur cette personne : « Ohlala, qu’est-ce qu’il.elle m’énerve ! Je ne peux pas l’encadrer ! » En faisant ça, vous alimentez vos pensées négatives ET vous occultez le fait qu’autour de vous, la majorité des personnes sont adorables et positives ! 

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Trouver un équilibre 

Le négatif prend souvent plus de place que le positif, mais une des clés au quotidien est de se focaliser davantage sur « ce qui va bien dans ma vie ». Ne pas occulter le négatif pour autant, qui doit être réglé, mais se concentrer sur le positif de plus en plus. Qu’en pensez-vous ?

Une solution à ce cercle négatif de la pensée est de vous rendre acteur.actrice, le plus possible. Si vous êtes passif.ve face à vos soucis, nous ne les réglerez pas. En agissant, vous vous mettez en mouvement pour faire bouger les choses. Du moins, vous essayez, et c’est déjà super.

Pour en apprendre davantage sur ce sujet, lisez l’article
« Comment se détacher émotionnellement de ses problèmes et s’autoriser à les régler pour de bon ? »

Avez-vous la possibilité d’agir sur ces éléments qui vous posent soucis ? Vous n’êtes pas responsable de ce qu’il vous arrive de négatif, on est d’accord, mais vous avez très souvent une marge de manœuvre dans votre manière de réagir face à ceux-ci.

Certaines personnes, de manière très inconsciente, se complaisent dans leurs petits malheurs. Vous connaissez le personnage de Calimero ? Le malheureux, il lui arrive toutes les misères du monde… Alors il aime attirer l’attention en mettant ses problèmes en avant. « Plaignez-moi ! »

C’est une manière d’avoir l’attention d’autrui. Et aussi de se mettre dans une position qui vise à recevoir du réconfort d’autrui. C’est très infantilisant et déresponsabilisant pour la personne qui se plaint.  

Encore une fois, je ne tiens surtout pas à minimiser les problèmes que vous vivez sur votre lieu de travail. Certains sont graves, d’autres minimes mais importants à extérioriser également. Parler de son travail, en bien ou en négatif, c’est important. Mais qu’en est-il de ceux qui sont « pas si grave », auxquels vous accordez pourtant une importance démesurée ? 

Je prends des gants dans cet article, car la nuance est délicate à comprendre. Mon but est de vous faire réfléchir à cette distinction : « Y a-t-il des soucis dans votre quotidien professionnel, sur lesquels vous pouvez agir, afin qu’ils ne prennent plus une telle place dans votre esprit ? »


Merci d’avoir lu cet article et à très bientôt sur Trace Ta Carrière ! 🙂

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