S'épanouir au quotidien

Être confortable avec l’idée d’être régulièrement dans l’inconfort

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Pourquoi l’inconfort est nécessaire ?

C’est le meilleur moyen de grandir. Être régulièrement dans l’inconfort est un processus nécéssaire.

Vous pensez qu’une fleur grandit sans effort ? La pousse demande de l’énergie et des éléments vitaux. C’est naturel. 

Une graine, de l’eau, de la lumière, de la chaleur et une terre riche ; hop voilà les ingrédients pour faire grandir vos plantes à coup sûr. La plante se nourrit de tout cela, ce qui lui donne la force de se développer et de grandir.

Le jour où vous plantez la graine n’est pas le jour où vous mangez son fruit.

« Quel est le rapport avec ce blog ? » me direz-vous, à juste titre. 🙂 Et bien, notre cerveau fonctionne de la même manière. 

Que vous vouliez :

  • Apprendre un nouveau domaine,
  • Développer une nouvelle compétence,
  • Dépasser une barrière psychologique,
  • Lancer un nouveau projet,

vous devrez toujours vous placer dans une situation « inconfortable », dans le sens où cela demande de l’énergie.

Attention, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit. Le culte de l’effort et de la performance n’est pas épanouissant. Toutefois, la vie est ainsi faite, il faudra fournir un minimum d’effort / d’énergie si vous voulez évoluer et vous épanouir.

On peut aussi éprouver beaucoup de contentement à se mettre régulièrement dans l’inconfort. Il peut même s’agir d’une routine. Les curieux le savent bien, découvrir de nouvelles choses vous place obligatoirement dans une posture de novice. 

Cela demande une gymnastique particulière et une remise en question permanente : accepter de ne pas savoir, pour apprendre et changer sa manière de voir les choses.

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Accepter à l’avance les situations inconfortables

Votre volonté d’évoluer est centrale. Avec l’envie, vous irez loin. 

Il n’est pas question d’accepter tout et n’importe quoi pour autant, sous prétexte que « on m’a dit qu’il fallait que je mette de l’inconfort dans ma vie, alors j’accepte tout ». Non, vous comprenez les nuances de mes propres, j’en suis sûr. 😊

Prenons un instant pour souligner cette distinction, ô combien importante. Faisons bien la distinction entre deux types d’inconfort.

– L’inconfort choisi / qui fait évoluer

Vous connaissez probablement la formule : « sortir de sa zone de confort » ? 

J’en ai d’ailleurs fait un article sur le blog.

Pour en apprendre davantage sur ce sujet, lisez l’article
« Comment et pourquoi sortir de sa zone de confort ?
 »

Le sport est un exemple parfait pour illustrer cet inconfort, que je qualifie de positif et de nécessaire. 

Pour quelqu’un qui ne pratique jamais de sport, cela demande un grand effort de se mettre au sport. Tant physiquement que psychologiquement.

Pourtant, si l’on regarde au-delà de l’inconfort, les bénéfices sont immensément grands. Tant physiquement que mentalement, encore une fois.

En sortant de votre zone de confort, vous devez être certain que, sur la balance « positif / négatif », cela va vous pencher davantage du côté des bienfaits. C’est le cas pour le sport.

– L’inconfort subi / qui fait régresser

Par contre, toujours avec le même exemple, l’excès de sport peut faire pencher la balance de l’autre côté. Notamment avec les complications qui peuvent en résulter (blessures, addiction, frustration). 

« Trop » de quelque chose peut rendre cette chose inconfortable, dans le mauvais sens du terme.

A quoi bon se mettre dans des situations, qui nous apportent seulement du négatif ? 

C’est bien beau de sortir de sa zone de confort, mais si le positif ne prend pas le dessus sur le négatif, cela ne sert strictement à rien. 

Perte de temps et énergie gâchée.

Cette distinction entre ces deux inconforts nous permet bien de voir que sortir de sa zone de confort, c’est important pour évoluer, mais cela doit être fait dans des domaines intelligemment choisis, et d’une manière équilibrée.

Il s’agit bien d’une clé pour « grandir ». Déployer son énergie sur les bonnes choses, celles qui nous aideront à progresser, pas celles qui vont nous tirer vers le bas. 

Cela demande un temps d’introspection, pour évaluer si nos choix habituels, sont si bons qu’on le pense pour sa propre évolution. Des ajustements peuvent être utiles.

Et si on valorisait la faiblesse / l’inconfort ?

Relativisons nos faiblesses. Accueillons les et apprivoisons les. C’est exactement ce que nous invite à faire le philosophe Alexandre Jollien dans son livre Eloge de la faiblesse.

Il nous raconte son histoire au travers d’un récit autobiographique. L’auteur, handicapé de naissance, illustre ses pensées sur son handicap à travers d’un dialogue avec Socrate en personne.

Le roman alterne les phases où l’auteur nous raconte sa vie et ses difficultés dans un établissement spécialisé. Sa construction, son développement et sa force de résilience. D’autres phases où il « discute » avec Socrate viennent rythmer le récit.

Son récit m’a beaucoup touché. Humainement. Aussi, il nous amène a réfléchir sur nos propres problèmes du quotidien. C’est une magnifique prise de recul et un exercice de gratitude envers la vie. On accepte plus facilement ce qu’il nous arrive, tout en nous rendant acteur.

Je vais citer une phrase de l’auteur, qui illustre parfaitement la pensée de son livre : « Peu à peu, une conversion s’opère, le faible, la vulnérabilité, l’épreuve peuvent devenir des lieux fertiles de liberté et de joie. »

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Pourquoi évite-t-on l’inconfort ?

Vous connaissez la « procrastination » ? Vous savez, il s’agit de la manie que l’on a tous de remettre au lendemain ce que l’on pourrait faire aujourd’hui. Il est possible de contrer ce phénomène. 

Pour aller plus loin sur ce point, lisez l’article
« La procrastination : l’art de remettre au lendemain »

Au quotidien, on pense être dans une situation qui est positive pour nous. Pourtant, dans le fond, cette bulle sécurisante est davantage source de tension et d’inconfort sur le long terme. On mijote dans nos soucis.

Faire un pas dehors (c’est une image), demande un effort, c’est sûr. Une fois dehors, on profite de tout ce que l’on y voit. Une fois rentré(e) chez soi, on se rend compte à quel point cette sortie nous a fait du bien et nous a fait grandir par la même occasion. 

Répéter l’opération

Dans le meilleurs des cas, on commence à voir le monde différemment grâce à cette sortie. Alors on réitère l’opération, on refait à nouveau un pas, non pas sans effort, vers l’extérieur. L’expérience se repasse encore bien.

Avec le temps, se mettre dans l’inconfort devient notre routine. Je parle ici de l’inconfort choisi, celui qui fait progresser.

J’espère que cet article vous aura fait réfléchir sur les nuances de la notion d’inconfort. Avec un juste dosage, sur des domaines bien choisis, l’inconfort est un excellent processus pour atteindre un meilleur niveau de vie.

Avoir conscience, à l’avance, que l’inconfort est important, permet d’être confortable avec l’idée d’être régulièrement dans l’inconfort.

Thomas Oppong a écrit un article sur l’inconfort sur le réseau social Medium, vous pouvez y jeter un œil si vous souhaitez avoir une autre vision du sujet.


Merci d’avoir lu cet article et à très bientôt sur Trace Ta Carrière ! 😊

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