En finir avec le syndrome de l’imposteur 1
Sauter le pas

En finir avec le syndrome de l’imposteur

En finir avec le syndrome de l’imposteur 1

Oser se lancer

Beaucoup de personnes « n’osent pas se lancer » car elles ne se sentent pas légitimes de faire les choses. Même si elles en ont profondément envie. Comment en finir avec le syndrome de l’imposteur ?

Dans bien des cas, certains n’osent pas. N’étant pas des experts absolus de leur domaine, même s’ils ont des compétences certaines, ils ne se sentent pas légitimes de faire figurer telle ou telle expérience sur le CV. Bien sûr, il peut être difficile de trouver les bons mots, pour détailler une expérience professionnelle.

Finalement, ils doutent d’eux-mêmes ou bien ils ont peur de ce que vont penser les autres.

C’est ici que rentre en jeu le fameux « syndrome de l’imposteur ». Qu’est-ce donc ?

Vous êtes-vous déjà surpris en train de vous dire : « Suis-je vraiment bien placé pour parler de ce sujet ? Après tout, qui suis-je pour parler de cela ? » ou bien « Suis-je légitime pour faire telle action ? »

Ces réflexions se basent sur quelque chose de récurrent : le doute. Lorsque cela nous arrive, nous doutons de nos capacités personnelles et de notre légitimité aux yeux des autres.

Quand les doutes sont courants, comment en finir avec le syndrome de l’imposteur ?

Ces doutes viennent le plus souvent de nous. Toutefois, notre environnement peut nous envoyer des signaux qui vont venir alimenter ces questionnements.

Par exemple, on pourra entendre des phrases du type : « Tu n’as pas d’expérience dans ce domaine, cela ne sert à rien d’essayer. Tu perds ton temps. » ou bien « Tu es trop jeune pour faire cela. »

C’est simple, si on écoute tout ça, sans prendre du recul, en considérant cela comme une vérité absolue : personne ne devrait rien faire. A quoi bon vouloir une vie où on peut faire ce qui nous plait vraiment ? C’est tellement mieux de « rester à sa place » ! Vous l’aurez compris au ton de ma phrase, un peu d’ironie ne fait pas de mal. 😉

« Ce qui trouble les hommes,
ce ne sont pas les choses,
mais les jugements qu’ils portent sur les choses. »
Marc Aurèle dans son œuvre Pensées pour moi-même

Je vais vous faire part de mon expérience personnelle pour illustrer ce phénomène. L’ayant moi-même vécu, comme beaucoup d’entre vous à un moment donné de la vie, j’espère que ce témoignage vous parlera.

Lorsque j’ai décidé de me lancer dans le blogging, j’ai douté. Oui, c’est humain après tout.

Savoir identifier ses forces pour en finir avec le syndrome de l’imposteur

De nombreux signaux étaient au vert.

  • J’avais l’envie profonde (la motivation) de communiquer sur une thématique qui me passionne.
  • De plus, j’avais le sentiment d’avoir réellement des choses pertinentes à transmettre (de la valeur à apporter au monde). Ces sensations se sont accentuées avec le temps et j’ai appris à en faire des forces.
  • En effet, au-delà de mes ressentis personnels, les témoignages de mes proches et des personnes que j’ai aidées bénévolement (avant de créer ce blog) m’ont conforté dans l’idée que c’était le bon choix.

Pour en savoir plus sur mon parcours, lisez l’article
« Qui suis-je ? »

Même si les signaux étaient favorables, le doute s’est facilement installé.

Les doutes que l’on s’impose

D’abord moi-même, je me suis mis une pression vis-à-vis du regard des autres. « Que vont-ils penser de ma démarche ? ». Quand j’ai sauté le pas, les réactions furent surprenantes. La majorité des gens furent enthousiastes et curieux (ce qui est très positif).

Aussi, et ce qui est totalement normal, certains restèrent indifférent (pas de positif, ni de négatif). Et oui, après tout, ce n’est pas de leur vie qu’il s’agit.

Dans les faits, tant que je ne me suis pas lancé dans la création du site, je ne pouvais pas avoir la réponse à mon doute initial, qui était : « Que vont-ils penser de ma démarche ? ». Dans le fond, je craignais les remarques désobligeantes. Or, elles furent inexistantes.

« C’est ce que nous en faisons,
et dans une moindre mesure,
ce que nous en pensons,
qui rend un choix bon ou mauvais. »
Christophe André dans son livre Et n’oublie pas d’être heureux

Être bienveillant avec soi-même et son entourage

Alors, je tiens à vous parler d’un livre, que j’ai trouvé par pur hasard dans une librairie lors d’un voyage au Canada il y a quelques années de cela. Le titre m’a sauté aux yeux et il correspondait exactement à ce dont j’avais besoin à l’instant T. Il s’agit du livre Osez la bienveillance de Jasmin Roy.

Le mot central du livre est, comme vous l’aurez vite compris : la bienveillance !

Au cours des chapitres, on y apprend à être davantage indulgent avec soi-même. On dit souvent que « on est notre plus grand bourreau ». C’est bien vrai, et l’auteur nous donne des exemples du quotidien pour nous faire dédramatiser ce qu’il nous arrive.

Ce n’est pas grave de rater quelque chose. Soyons indulgents et bienveillants envers nous-même.

Ensuite, une grande partie du livre est consacrée à l’importance d’être bienveillant aussi avec son entourage. Oui, si on a soi-même besoin de douceur et de bienveillance, notre entourage est humain lui aussi, alors soyons sympa. 🙂

Il s’agit d’une lecture légère, déculpabilisante, qui pousse à l’action. Aux « bonnes » actions du quotidien. Celles qui font sourire son prochain et qui nous font nous sentir bien. En concordance avec ce que l’on dit, ce que l’on pense et ce que l’on fait.

En finir avec le syndrome de l’imposteur grâce à l’action

Si j’ai bien appris quelque chose grâce à cela : C’est dans l’action que les doutes s’évaporent. Ainsi, l’immobilisme et les peurs sont amis. Il faut confronter ses peurs (mentales, donc subjectives) avec la réalité engendrée par nos actions (concrètes, donc objectives).

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Bien sûr, il y eu des « critiques constructives ». Tant mieux ! Celles-ci m’ont été d’une grande aide pour progresser. Je remercie d’ailleurs les personnes qui ont « osé » me faire des remarques bienveillantes. 🙂

Encore une fois, être entouré d’un environnement positif et motivant, c’est une clé pour mener à bien nos projets personnels et professionnels.

Pour en apprendre davantage sur ce sujet, lisez l’article
« Bien s’entourer pour réussir »

Voilà pour la première forme de doute, qui dans le fond, est quelque chose que nous nous imposons à nous même. Nous avons la capacité d’agir profondément sur cela. Notre manière de voir les choses va impacter nos prises de décisions et notre capacité à agir.

Les doutes que l’on nous impose

Ensuite, une deuxième forme de doute est venue d’autrui.

Même si j’ai des expériences professionnelles solides et de bons diplômes, mon âge est un « frein » pour certains. A l’heure où j’écris ces lignes, je suis dans le milieu de la vingtaine. En quoi est-ce un problème me direz-vous ? Car oui, ce n’en est pas un, au contraire, c’est un avantage certain.

Sur ce blog, je donne des conseils. Professionnels pour la plupart, mais aussi sur la vie personnelle. Après tout, les deux sont intimement liés, c’est donc normal que je procède ainsi.

Il peut être « délicat » pour certains d’être conseillé « professionnellement » par quelqu’un de plus jeune que soit. L’ego rentre en jeu et fait dire la chose suivante : « Je suis plus vieux que lui, je n’ai rien à apprendre de lui. »

Il s’agit d’une vision bien trop ancienne de la transmission du savoir, où seul le vieux professeur détenait le savoir et le transmettait unilatéralement vers ses jeunes élèves. Evidemment, les jeunes générations ont beaucoup à apprendre des aînés. Toutefois, les plus jeunes ont des choses à transmettre eux aussi.

Regardez comment en entreprise, les jeunes actifs viennent bouleverser les méthodes de travail. C’est un sujet discutable bien sûr, mais à mon sens, cela est très productif.

Pour aller plus loin sur ce point, lisez l’article
« De nouvelles habitudes de travail »

Les mentalités évoluent

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Le tutorat se faisait auparavant dans un seul sens. Après de nombreuses années de bons et loyaux services pour l’entreprise, vous étiez amené à « former » les nouvelles recrues, pour leur apprendre les rudiments du métier. C’est une excellente chose.

Aujourd’hui, les mentalités ont bien évolué. Ce type de tutorat existe heureusement encore. Il est très efficace. Une autre forme est cependant apparue. Les jeunes recrues viennent aujourd’hui aussi accompagner les plus anciens dans l’entreprise.

Les compétences se développent et cela permet de rester au courant de ce qu’il se fait. Le monde évoluant rapidement, c’est important de rester dans le mouvement. Surtout dans le monde de l’entreprise, où la productivité est une notion centrale.

La majorité des gens ne voit plus le jeune âge comme un critère d’immaturité. L’âge est moins un critère discriminant. Après tout, un bon conseil, qu’il soit donné par un jeune actif ou un retraité, conserve la même qualité et sa valeur. Ce qui compte, c’est le vécu de l’individu qui conseille. Les expériences professionnelles et personnelles forment le ciment.

« Dans l’art de l’écriture et de la lecture tu ne peux enseigner avant d’avoir appris. Il en est de même, à plus forte raison, de l’art de la vie. »
Marc Aurèle dans son œuvre Pensées pour moi-même

J’ai alors pris conscience qu’il me suffisait de ne pas tenir compte de ces remarques. Cela peut paraître évident, mais combien de remarques prenons-nous au pied de la lettre, à notre détriment. En effet, celles-ci se basent uniquement sur l’image, et non sur les faits, elles ne sont d’aucune utilité pour votre projet professionnel.

Ce sentiment est bien connu de toutes les personnes qui souhaitent se lancer dans un projet. Sur son blog, Nicolas Sarrasin évoque à sa manière une méthode pour se libérer du syndrome de l’imposteur.

Rester concentré(e) sur ce qui est important pour soi

Concentrez-vous sur le positif et les critiques constructives. C’est ça qui vous aidera. Les remarques superficielles (se basant sur des préjugés) sont à ignorer. Elles font partie du jeu et sont courantes, car faciles à faire. A vous de prendre du recul dessus. C’est de votre vie qu’il s’agit, pas de celle du voisin, qui lui a des envies différentes. Pas moins bonnes, juste différentes de vous.

Gardez confiance dans vos forces et vos capacités. Il ne s’agit pas d’agir parfaitement (la perfection n’est pas atteignable). Agissez à votre rythme, mais osez le faire.

Avec tout cela, vous pourrez en finir avec le syndrome de l’imposteur.


Pour vous aider à définir ce que vous voulez faire de votre vie professionnelle, à l’aide d’exercices concrets, je vous invite à recevoir gratuitement le guide que je vous propose sur ce site : « Faire le point sur sa vie professionnelle et personnelle (4 exercices) ».

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Merci à d’avoir lu cet article et à très bientôt sur Trace Ta Carrière ! 😉

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