4 pensées limitantes qui t’empêchent d’avancer (et ce qu’il faut se dire à la place) 1
Sauter le pas

4 pensées limitantes qui t’empêchent d’avancer (et ce qu’il faut se dire à la place)

4 pensées limitantes qui t’empêchent d’avancer (et ce qu’il faut se dire à la place) 1

Les pensées limitantes au quotidien

As-tu déjà pris le temps d’observer la manière dont tu te parles au quotidien ? Te parles-tu, en ton for intérieur, de manière bienveillante ou négative ? Tu sais, il s’agit de ces petites phrases anodines mais pourtant bien assassines : « Tu es bête de ne pas savoir ça. » ou « Tu es nul.le de n’avoir pas su répondre… » Quelles sont les pensées limitantes qui t’empêchent d’avancer ?

Ces phrases que l’on s’inflige résultent souvent du même phénomène : on est trop dur avec soi-même.

  • « Je suis nul.le ! » ;
  • « Je vais pas y arriver. » ;
  • « J’aime pas ça chez moi. »

On complimente volontiers nos proches lorsqu’ils font de bonnes choses, mais est-ce qu’on fait la même chose avec soi-même ? A quand remonte la dernière fois où tu t’es complimenté.e ? 

  • « J’aime cette qualité chez moi ! » ;
  • « Je me trouve beau.belle aujourd’hui. » ;
  • « J’ai accompli ça aujourd’hui, je peux être fier.fière de moi. »

Ces paroles valorisantes sont faciles et viennent sublimer ton estime personnelle.

Si tu as la tête dans le guidon, j’imagine que cela fait longtemps que tu ne t’ai pas parlé ainsi. Pourtant, ces petits mots doux que l’on s’offre font partie intégrante du bien-être au quotidien. J’ai même envie de dire que la première personne qui devrait nous offrir de la bienveillance, c’est soi-même. Les gentillesses de l’entourage, c’est très important, mais l’amour que l’on s’apporte à soi-même est encore plus important.

Dans cet article, nous aborderons plusieurs pensées limitantes, que l’on s’inflige régulièrement… En prendre conscience pourra aider à les identifier la prochaine fois qu’elles surviennent. L’idée sera de les désamorcer afin de ne pas les accentuer.  

Les pensées limitantes qui t’empêchent d’avancer (et ce qu’il faut se dire à la place)

1. Pensées limitantes qui t’empêchent d’avancer : « Je ne mérite pas ce qu’il m’arrive. »

Pour cette première pensée limitante, la petite voix à l’intérieur de toi peut te faire ressentir que tu ne mérites pas qu’il t’arrive des choses positives. C’est une pensée très courante : comme s’il fallait d’abord faire quelque chose pour ensuite recevoir du positif…

Si on part du principe que l’on doit mériter le positif qu’il nous arrive, on conditionne notre cerveau. Ainsi, quand on reçoit de l’amour de nos proches ou une parole aimable d’un collègue, on peut se dire : « Qu’ai-je fait pour mériter tout cet amour / cette attention ? Je ne me sens pas légitime de le recevoir. » Dans ce cas, la parole positive n’est pas pleinement reçue, ni savourée.

Le cœur du problème de cette pensée limitante est :

  • Pourquoi devrait-on « mériter » qu’il nous arrive de belles choses ? ;
  • Ce qu’il nous arrive de positif est-il conditionné à ce que nous faisons ? ;
  • Ne peut-on pas penser que notre entourage veut nous faire plaisir, sans raison particulière, juste comme ça, par pure bienveillance, « gratuitement » ? 

A l’inverse est-ce qu’on mérite qu’il nous arrive de mauvaises choses ? Est-ce qu’on mérite toutes les choses négatives qui nous arrivent ? Non, pas du tout. Partant de ce principe, si on réfléchit en termes de mérite, on peut être tenté.e de se dire : « S’il m’arrive cette galère, c’est que j’ai dû faire quelque chose de mal. » 

Alors, que faudrait-il se dire à la place ? Une fois l’idée « je dois mériter mon bonheur » déconstruite, il est possible de se dire : « J’ai le droit de recevoir le positif dans ma vie. Je n’ai pas à le mériter. » Cette nouvelle démarche demande d’être conscient et lucide lorsque du positif survient dans nos vies.

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2. Pensées limitantes qui t’empêchent d’avancer : « Pourquoi essayer ? C’est perdu d’avance. »

Cette deuxième pensée limitante peut facilement s’immiscer dans l’esprit des personnes qui souhaitent donner une direction nouvelle à leur vie. Tant personnelle que professionnelle.

« A quoi bon essayer ? C’est trop compliqué, je n’y arriverai pas. » Si tout le monde se disait ça, personne ne bougerait et aucun projet ne verrait le jour. Pourtant, tous les jours, de nombreuses personnes décident de se lancer dans une nouvelle aventure de vie, même si c’est compliqué.

Est-ce que ces personnes trouvent cela facile ? Non, au contraire. Pourtant, au lieu de se focaliser sur « C’est trop compliqué, je n’ai aucune chance. », on peut penser l’inverse : « Atteindre cet objectif ne sera pas facile, mais avec le temps et une bonne organisation, je peux finir par y arriver. » 

Ici, c’est juste une question de perspective. 

Bien entendu, il existe des inégalités dans notre société, qui font que 2 personnes avec un même projet n’auront pas forcément les mêmes aides/chances d’aller au bout de leur idée. Cependant, ce n’est pas une « bonne excuse pour ne rien faire » !

Regardons autour de nous. Nous croisons tous les jours, souvent sans même le savoir, des personnes qui avaient toutes les raisons d’échouer et qui pourtant ont remué ciel et terre pour concrétiser leurs idées. Même les idées les plus folles.

Je vais dire une phrase bateau, j’en suis conscient : « Le seul moyen de savoir si ça va marcher, c’est d’essayer. » Au mieux, tu vas réussir et t’étonner toi-même. Au pire, tu auras appris des choses précieuses de ton expérience et tu auras de nouvelles clés pour retenter différemment par la suite.

Pour aller plus loin sur ce point, lisez l’article
« Pourquoi agir permet d’y voir plus clair ? »

Les pensées limitantes quand on se lance dans l’entrepreneuriat

Si tu as l’envie d’entreprendre et que tu n’y connais rien, alors laisse-moi te parler d’un livre qui m’a inspiré durant des mois. Je remets le nez dedans régulièrement tellement il est complet.

Il s’agit du livre au nom provocateur : Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études du blogueur Olivier Roland.

Dans son livre, il démystifie la voie entrepreneuriale. En montrant que ce chemin est accessible à tous, dès lors qu’on agit intelligemment. Dans la majorité des cas, les gens n’osent pas se lancer simplement parce qu’ils ont peur ou bien qu’ils ont un manque de connaissance sur le domaine.

Lorsque j’étais en pleine hésitation, si je me lançais ou pas sur internet avec le blog Trace Ta Carrière, j’ai lu ce livre. Il m’a donné confiance en moi, professionnellement parlant, et m’a apporté des méthodes concrètes à appliquer.

Ce livre s’adresse à ceux qui ont un désir d’indépendance professionnelle. L’auteur y dévoile sa méthode pour se libérer du temps, tout en vivant de sa passion : le blogging.

Il est extrêmement bien noté sur internet et toutes les grandes librairies exposent cet ouvrage. Ça se comprend, il s’agit d’une boîte à outils de l’entrepreneuriat.

Je me suis personnellement beaucoup inspiré de ses conseils lorsque je me suis lancé dans le blogging, notamment lorsqu’il aborde les pensées limitantes quand on veut se lancer.

3. Pensées limitantes qui t’empêchent d’avancer : « J’ai toujours fait comme ça. »

Le poids des traditions peut être très puissant et limitant. « On a toujours fait comme ça, alors pourquoi faire autrement ? » Dans tous les domaines, on a tous.toutes déjà entendu cette phrase. Or on le sait, ce n’est pas parce que nos parents / ainé.e.s nous ont inculqué une manière de faire, qu’il s’agit de la manière de faire la plus adaptée et juste… 

En tant qu’adulte, on est amené à remettre en question ces habitudes apprises. C’est notamment beaucoup le cas pour les normes inculquées par la société depuis notre tendre enfance. « Je dois me comporter ainsi, c’est ce que la société attend de moi. » Cette phrase n’est pas souvent consciente, pourtant, c’est souvent le cas. C’est aussi le cas dans le milieu professionnel.

Cette pensée limitante peut aussi résulter d’une résistance au changement. Oui, cela peut être inconfortable de changer des habitudes parfois bien ancrées.

  • D’abord, cela demande une remise en question ;
  • Ensuite, s’ensuit de nouvelles actions/réflexions qui demandent plus d’énergie que d’habitude, surtout au départ ;
  • Enfin, quand on s’est habitué.e à faire différemment, cela ne devient plus un effort : l’habitude a été changée.

Alors, quand on se dit « J’ai toujours fait comme ça. », que peut-on se dire à la place ? Simplement que rien n’est figé dans le marbre. Que tu aies agi d’une manière toute ta vie passée ne signifie pas que tu vas forcément agir de la même manière toute ta vie. On évolue, on change : et heureusement ! 

Tu as le droit de t’autoriser à agir différemment de d’habitude, si c’est pour ton bien et ton épanouissement. Dans cette voie, il y a une grosse part de lâcher prise envers soi-même : « s’autoriser à » changer, agir, vivre, ressentir, etc.

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4-Pensées limitantes qui t’empêchent d’avancer : « Que va penser mon entourage ? » 

« Si je me lance dans cette nouvelle aventure, que vont penser :

  • Mes ami.e.s ;
  • Mes collègues ;
  • Ma famille ;
  • Mon entourage ;
  • Les inconnus ? »

Quand on s’occupe de ce que tout le monde pense de soi, c’est simple, on ne fait rien. Quoi que l’on fasse, il y aura toujours des réactions, bonnes ou mauvaises. Mieux vaut se libérer le plus tôt possible de toute cette pression liée au regard des autres.

Plus facile à dire qu’à faire n’est-ce pas ? J’en conviens. Même les personnes qui, en apparence, ont l’air de ne pas se soucier du regard d’autrui, sont quand même touchées par ce phénomène. 

C’est humain après tout : une grande partie de nos vies passe par les relations humaines avec d’autres personnes, alors l’avis de l’extérieur compte forcément, quoi qu’on en dise. 

Partant de ce constat, au lieu de se dire « Que va penser mon entourage ? », il faut plutôt se demander « Suis-je entouré.e de personnes qui vont me soutenir ? »

Pour en apprendre davantage sur ce sujet, lisez l’article
« Bien s’entourer pour réussir »

Se poser cette question a plusieurs effets.

  • D’abord, elle nous libère d’une partie de la pression du regard des autres. Au lieu de penser qu’il faut contenter tout le monde, on se focalise sur un cercle plus restreint d’individus importants et bienveillants pour soi. 
  • Ensuite, il s’agit d’une manière plus proactive de voir les choses. Notre idée n’est plus au stade hypothétique, elle est désormais au stade de l’action. On ne se focalise plus sur le regard des autres, mais sur des solutions pour être soutenue. Le projet prend davantage de matérialité, dans le réel.  

Merci d’avoir lu cet article et à très bientôt sur Trace Ta Carrière ! 🙂

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