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« Tu te vois où dans 5 ans ? » La question idéale pour se fixer des objectifs de vie

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« Tu te vois où dans 5 ans ? » Pourquoi 5 ans : c’est long, non ?

Quand on se projette 15 ans ou 20 ans dans le futur, la vision est trop floue. On a du mal à y voir clair. Je vous pose la question, est-ce que vous êtes en mesure de répondre : « Tu te vois où dans 5 ans ? »

C’est normal, en 15 ans, il peut nous arriver tellement de choses et on évolue (heureusement) tellement… Alors qu’en 5 ans, la perception de notre avenir est limitée (sans vraiment l’être).

C’est justement cette nuance qui est intéressante. On est limité dans le temps, tout en ayant notre temps pour faire des projets de vie / professionnels.

  • En 5 ans, on peut en bâtir des projets. Sur le court, le moyen et le long terme. 
  • En 5 ans, on a une échéance à portée de vue. Oui, mine de rien, 5 ans, ça passe relativement vite. Surtout que vous le savez bien, « plus je vieillis, plus le temps passe vite ». 😊

Voir sa vie à l’horizon des 5 ans, c’est une excellente manière de se donner un cadre, tout en impulsant une énergie de mouvement en soi.

Se projeter dans 5 ans : le délai idéal ?

A l’inverse, si je vous demande de vous projeter dans 1 an, vous y arriverez (peut-être). Seulement, tous les projets que vous allez verbaliser seront des idées sur le court et le moyen terme.

Difficile de construire solidement un nouveau mode de vie en seulement 12 mois. Poser les fondations est possible bien sûr, mais il nous faut une vision qui va plus loin dans le temps, pour aller au bout de l’exercice.

C’est pourquoi, à mon sens, quand on se pose des questions sur notre avenir, caler nos interrogations sur une période de 5 ans est un compromis idéal.

Dans de nombreux entretiens d’embauche, cette question tombe. Le journal Le Soir a d’ailleurs publié un article à ce propos. Et si on n’y a jamais réfléchi, on peut se retrouver dans une situation délicate, à improviser une réponse floue. 😊

Avoir des regrets quand on sera vieux ? Non merci !

La vie est courte, vous le savez tout comme moi. Aujourd’hui, vous avez peut-être la chance d’être suffisamment en bonne santé pour pouvoir faire quasiment tout ce que vous souhaitez. Pourtant, même si vous en avez la possibilité, est-ce que vous le faites ? Pas sûr. 😉 

« On verra plus tard, j’ai encore toute la vie devant moi. » Oui, c’est en partie vrai. La procrastination (le fait de remettre au lendemain ce que vous pourriez faire aujourd’hui), c’est tenace. On y passe tous un jour ou l’autre, rien de mal à ça. La procrastination peut devenir problématique lorsqu’elle s’installe sur le long terme. 

A force de se dire « ça peut attendre. », on peut tomber dans un phénomène d’immobilisme. Et au final, on n’agit pas (ou trop peu). Pourtant, c’est bien aujourd’hui, ou dans les années qui arrivent que vous devriez faire ces « folies » qui vous trottent dans la tête depuis tout ce temps. 

Questionnez votre entourage

Je vous invite à questionner dans votre entourage, les personnes qui sont d’un âge avancé, ou bien plus vieux que le vôtre. C’est ce que j’ai fait. Et je continue de le faire régulièrement, car ça me fait une piqure de rappel.

Demandez-leur s’ils ont des regrets (sentiment douloureux ne pas avoir fait quelque chose par le passé). Combien répondent : « J’aurai dû faire ça quand j’avais encore la pleine santé. » ou « J’aurai dû faire ça à l’époque, aujourd’hui c’est trop tard. » ?

Trop. Beaucoup trop.

Alors, si vous voulez éviter de vous retrouver dans cette situation inconfortable, réfléchissez-y à deux fois. Sans tomber dans l’extrême qui consiste à tout envoyer valser, en faisant tout et n’importe quoi, pouvez-vous faire une chose qui vous tient à cœur ? Aujourd’hui, ou dans les mois/années à venir.

Pour aller plus loin sur ce point, lisez l’article
« Comment vivre une vie sans regret ? »

L’idée est d’exclure la possibilité d’avoir des regrets dans le futur. Ou d’en réduire le nombre au maximum. 😊

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Et si on valorisait la faiblesse / l’inconfort ? « Tu te vois où dans 5 ans ? »

Relativisons nos faiblesses. Accueillons-les et apprivoisons-les. C’est exactement ce que nous invite à faire le philosophe Alexandre Jollien dans son livre Eloge de la faiblesse.

Il nous raconte son histoire au travers d’un récit autobiographique. L’auteur, handicapé de naissance, illustre ses pensées sur son handicap à travers un dialogue avec Socrate en personne.

Le roman alterne les phases où l’auteur nous raconte sa vie et ses difficultés dans un établissement spécialisé. Sa construction, son développement et sa force de résilience. D’autres phases où il « discute » avec Socrate viennent rythmer le récit.

Son récit m’a beaucoup touché. Humainement. Aussi, il nous amène à réfléchir sur nos propres problèmes du quotidien. C’est une magnifique prise de recul et un exercice de gratitude envers la vie. On accepte plus facilement ce qu’il nous arrive, tout en nous rendant acteur. C’est parfait quand on souhaite se projeter dans 5 ans. 😉

Je vais citer une phrase de l’auteur, qui illustre parfaitement la pensée de son livre : « Peu à peu, une conversion s’opère, le faible, la vulnérabilité, l’épreuve peuvent devenir des lieux fertiles de liberté et de joie. »

Quand on voit que des personnes, qui sont nées avec des difficultés, apprivoisent leur handicap et continuent de profiter de la vie quoi qu’il arrive, c’est vraiment inspirant. Et cela fait relativiser notre propre quotidien, dès lors que l’on vit dans une situation plutôt confortable. Ce livre est une source de gratitude envers la vie.

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« Tu te vois où dans 5 ans ? » – Faire de son mieux

Pour certains, se fixer un objectif sur le long terme, c’est une forme de pression. Je le conçois, cela peut être le cas s’il s’agit d’une contrainte que l’on se met. Or, si cela est vécu comme une source de motivation, un cap à l’horizon à atteindre, c’est extrêmement stimulant. 

Encore une fois, l’idée est de faire de son mieux. Pour soi, vis-à-vis de votre propre équilibre personnel et professionnel. Aujourd’hui, pour demain. En prenant en compte votre vécu du passé. 

Croyez-moi, si le projet de vie que vous souhaitez construire vous correspond réellement, tous les efforts à fournir ne seront absolument pas vécus comme une contrainte. Bien au contraire.

Être en accord avec ses projets

La logique est toujours la même. Prendre en compte le maximum d’aspects et de leçons apprises au cours de sa vie, pour agir au mieux. Faire de son mieux. Que l’on ai 20 ans ou 60 ans. Toujours faire de son mieux.

Pour en apprendre davantage sur ce sujet, lisez l’article
« Je n’ai pas le temps. Vraiment ? »

C’est d’ailleurs une démarche très saine pour « se sentir bien dans ses pompes », vis-à-vis de nos actions. De nos choix.

Aussi, il faut avoir la possibilité réelle de pouvoir changer son quotidien. Cette chance n’est pas donnée à tout le monde. Alors, si c’est votre cas, que vous avez la possibilité d’agir et que vous remettez au lendemain encore et toujours, j’espère que cet article vous aura aidé à vous questionner. 😊

Finalement, je vous repose la question, est-ce que vous êtes en mesure de répondre : « Tu te vois où dans 5 ans ? »


Merci d’avoir lu cet article et à très bientôt sur Trace Ta Carrière ! 🙂

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