L'optimisme, qualité indispensable au travail 1
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L’optimisme, qualité indispensable au travail ?

L'optimisme, qualité indispensable au travail

Qu’est-ce que l’optimisme ?

Qu’est-ce que cela veut dire « être optimiste » dans le milieu professionnel ? Est-ce que c’est être un « imbécile heureux », naïf sur les bords, qui dit oui à tout ce qu’on lui demande ? Ou bien il s’agit d’une faculté à se concentrer sur les opportunités et les solutions, plutôt que sur les difficultés ? L’optimisme, une qualité au travail ?

La confusion entre utopisme et optimisme est très courante. En effet, les deux définitions sont proches, mais bel et bien différentes. Nous allons nous baser sur cette comparaison pour répondre à cette question : L’optimisme au travail a-t-il du bon ?

D’après le Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales (CNRTL), une utopie représente des « idées qui participent à la conception générale d’une société future idéale à construire, généralement jugées chimériques car ne tenant pas compte des réalités. »

A l’inverse, toujours d’après la même source, l’optimisme représente une « confiance dans l’issue, le dénouement favorable d’une situation inquiétante, embarrassante. »

Les deux définitions sont donc très proches, mais elles sont différentes sur un point bien précis.

Différence claire

L’utopiste se base sur des aspirations nobles, mais toujours irréalistes. Il ne tient pas compte de certains aspects contraignants qui viennent rendre techniquement impossible son idée. On parle ici de « chimère » : idée sans rapport avec la réalité.

L’optimiste est bien souvent confondu avec l’utopiste. Beaucoup pensent qu’il se concentre uniquement sur le positif et en oublie carrément le négatif. Ce qui aurait pour conséquence d’être déconnecté de la réalité. Or, c’est une idée fausse. L’optimiste a bel et bien conscience des aspects négatifs ET positifs. Ainsi, l’optimiste n’est pas utopiste.

Il décide volontairement de concentrer ses efforts sur les positifs, tout en prenant du recul sur les négatifs. Il ne les ignore pas pour autant, il fait avec, en insistant toutefois sur les forces.

Ainsi, l’optimisme est une vraie qualité. Surtout dans les situations professionnelles difficiles : surtout celles où l’on se trouve dans une « impasse » et qu’il faut réagir rapidement. Il s’agit d’un état d’esprit.

Un équilibre à trouver

Bien sûr, nous ne sommes pas totalement optimistes ou totalement pessimistes. La réalité n’est pas aussi binaire. Nous sommes les deux en même temps. Notre pessimisme nous aide à prendre conscience des problèmes et notre optimisme nous aide à trouver des solutions et des alternatives. Il est possible de faire le choix de développer son optimisme.

« Lorsque nous changeons, le monde qui nous entoure change avec nous, car nous ne le regardons plus de la même façon. Si nous améliorons notre optimisme, l’avenir nous paraîtra moins angoissant.»
Christophe André, dans son ouvrage Imparfaits, Libres et Heureux

Trouver une issue à un problème est plus facile si vous êtes force de proposition, au lieu de se morfondre sur ce qui ne va pas.

Oui, c’est une étape importante que d’analyser et de visualiser les problèmes. Mais beaucoup s’arrête ici et ne commencent pas la deuxième étape fondamentale : la recherche de solution.

Il s’agit alors de se concentrer sur la résolution de ces problèmes : « Que pouvons-nous faire pour arranger la situation ? Nous pouvons agir et arranger les choses. »

C’est être optimiste que de voir les problèmes et trouver des solutions à ceux-ci.

Avoir des problèmes à résoudre, c’est normal et même positif (dans une certaine mesure bien sûr)

Tiens, je viens tout juste de vous citer une phrase issue d’un bouquin que j’affectionne particulièrement. Laissez-moi vous le présenter.

Les conseils du psychiatre Christophe André dans son livre Imparfaits, libres et heureux: Pratiques de l’estime de soi font souvent référence à cette notion de recherche de solution.

Je tiens à vous parler de ce livre, qui pour moi est sans aucun doute LE livre à lire en termes de psychologie et d’estime de soi. Il m’a tellement parlé que je retourne régulièrement feuilleter des pages lorsque j’ai des moments de doute.

  • Comment réagissons-nous face à l’échec ?
  • Qu’est-ce que cela veut dire de nous et de notre manière de nous percevoir ?
  • Comment améliorer notre estime de soi et enfin vivre sereinement ?

Autant de questions que Christophe André traite dans les pages de son bouquin.

Pour lui, un des chemins du bonheur est d’accepter notre imperfection, pour vivre libre et heureux. D’où le titre. 🙂

Voici les mots de l’auteur, qui je trouve résument très bien l’idée principale du livre : « Ne plus se soucier de l’effet que l’on fait. Agir sans craindre ni l’échec ni le jugement. Ne plus trembler à l’idée du rejet. Et trouver tranquillement sa place au milieu des autres. »

Vous comprendrez le lien entre ce bouquin et le thème de l’article. L’optimisme et la psychologie positive sont au cœur de son ouvrage. 🙂 Il est important de souligner, comme l’auteur le fait si bien, que voir le verre à moitié plein est à la portée de tous.

Des idées reçues sur l’optimisme – Une qualité au travail ?

Cependant, céder au pessimisme est chose facile et courante. Cela ne crée que rarement de bonnes synergies, pour résoudre les problèmes d’un groupe.

D’ailleurs, l’optimisme est souvent perçu comme « naïf » par le pessimiste. Comme si voir les choses d’un point de vue fataliste était une meilleure solution… La phrase suivante illustre bien cette idée véhiculée par le pessimiste : « A quoi bon faire *insérer une action* alors que *insérer un problème/contrainte* ? » Cette philosophie n’aide en rien. Ici, on part de la solution concrète pour ensuite arriver à ce qui pose problème. Le cheminement n’est pas effectué dans le bon sens.

Dans votre intérêt et celui du groupe, il est bien plus intéressant de penser plutôt de la manière suivante : « Nous rencontrons *insérer un problème/contrainte*, quelles actions pouvons-nous mettre en œuvre pour arranger cela ? ». Ici, on démarre de la situation problématique, pour ensuite on évolue vers des solutions concrètes à mettre en application. La démarche est ainsi effectuée dans le bon sens.

La réponse face à une situation problématique dépend de votre point de vue, de votre état d’esprit.

Pour en apprendre davantage sur ce sujet, lisez l’article
« L’optimisme, qualité indispensable au travail ? »

Ce qui pousse à être pessimiste

Toutefois, ne blâmons pas pour autant les éternels pessimistes. Tâchons plutôt de comprendre ce qui les pousse à penser de la sorte. Dans le monde professionnel, cette idée s’illustre de différente manière.

La plus courante est la crainte des problèmes ou de prendre la « mauvaise décision ». C’est humain. Les problèmes sont une source de stress et ils sont contraignants. Pourtant, ils sont souvent très sains et normaux. Notre vie personnelle est déjà assez compliquée à gérer comme cela, il est tout à fait compréhensible de vouloir le moins de problème possible au travail.

Cependant, lorsque cette recherche du « non-problème » est exacerbée, cela peut amener à des comportements contre-productifs. Pour nous-même et pour l’entreprise dans laquelle nous travaillons. Les problèmes ne sont pas « dérangeants » en soi, ce qui les rend désagréables c’est notre perception de ceux-ci.

« Le problème n’est pas qu’il existe des problèmes. Le problème est de s’attendre à ce qu’il n’existe pas de problème et de penser qu’avoir un problème est un problème. »
Théodore Rubin

Cette philosophie entraîne un certain immobilisme. L’effet de groupe aidant, l’inaction n’en est que renforcée. Si personne n’agit, la tentation de ne pas agir sera d’autant plus grande, par mimétisme ou peur du jugement social.

L’impact sur notre entourage – L’optimisme, une qualité au travail

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Ainsi, on peut considérer que le pessimisme influe sur les gens. On peut aussi comprendre que l’optimiste influe lui aussi sur son environnement, de la même manière, mais pas du tout avec les mêmes conséquences.

En effet, l’optimisme inspire. Ce processus dégage une très bonne énergie dans un groupe. Dans le fond, c’est bien plus agréable, pour soi et aussi pour son entourage, de « voir le verre à moitié plein » dans chaque situation. Si c’est valable pour la vie personnelle, cela est vrai aussi pour la vie professionnelle.

C’est sain pour l’ambiance générale au sein du groupe dans lequel vous travaillez, mais aussi dans les missions que vous avez à effectuer. Vous serez bien plus efficace en gardant un état d’esprit optimiste : « Il existe des solutions à tout problème. »

Commencer le cercle vertueux

Finalement, se concentrer sur les solutions vous sera d’une grande aide sur le long terme. En effet, être constamment concentré de cette manière va vous ouvrir des portes sans même que vous ne vous en rendiez compte. La progression est bien plus facile.

Il s’agit d’un cercle vertueux. Il ne s’agit pas d’être une machine à résolution de problème pour autant, mais bel et bien d’être ouvert à toutes les éventualités. Votre regard va changer.

Que vous travailliez avec passion ou que vous recherchiez une nouvelle voie professionnelle, l’optimisme est une compétence qu’il faut développer et valoriser. Il s’agit de mettre toutes les chances de son côté, tout en ayant bien conscience de l’environnement dans lequel vous évoluez.

L’optimisme est une compétence au même titre que la chance.

Pour aller plus loin sur ce point, lisez l’article
« La chance est une compétence »

L’action est favorisée

L’optimisme est bien plus tourné vers l’action que le pessimisme.

« En agissant, on se trompe parfois.
En ne faisant rien, on se trompe toujours. »
Romain ROLLAND

Il vaut mieux agir de manière imparfaite que ne pas agir du tout. Certes, vos actions sont perfectibles, mais au moins, vous avancez. Et comment rendre vos actions davantage efficaces ? Tout simplement en agissant encore, en vous trompant et en corrigeant le tir à l’avenir. Vos actions futures n’en seront que meilleures.

Ce processus d’apprentissage par l’erreur est extrêmement efficace. Il vous permet d’être ancré sur les réalités du terrain et non sur vos perceptions mentales, qui sont peut-être déconnectés des réels besoins du monde professionnel. Ce n’est pas anodin si autant de start-up enclenchent des actions en suivant cette philosophie : tester le plus rapidement possible un prototype, quitte à ce que cela ne fonctionne pas. Or, si les tests sont favorables, c’est une excellente nouvelle qui fait gagner un temps précieux.

L’optimisme, une qualité au travail

L’optimisme est fondamental : il s’agit d’un mélange entre réalisme et action.

Si vous vous faites “chambrer” par votre entourage parce que vous êtes « bien trop optimiste », gardez à l’esprit qu’ils confondent surement utopisme avec optimisme, et que leur pessimisme prend probablement le dessus. Rien de bien grave dans le fond.

Cet article est bien un plaidoyer en faveur de l’optimisme. J’en suis factuellement convaincu et intimement persuadé. Dans tous les aspects de nos vies, nous avons beaucoup à gagner à engager un tel cercle vertueux. Les avantages sont nombreux et les désavantages infimes.

Alors, pourquoi se priver ? 😊


Merci d’avoir lu cet article et à très bientôt sur Trace Ta Carrière ! 🙂

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