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Je suis responsable de mon bonheur et d’une partie de mon malheur

Je suis responsable de mon bonheur et d’une partie de mon malheur 1

Comment ça, je suis responsable de mon bonheur ?

Combien de gens passent leur temps à se plaindre, à se victimiser de tout le malheur qu’il leur arrive ? Tant de négativité… Pensez-vous que la manière dont quelqu’un se positionne, a un impact direct sur ce qu’il lui arrive dans la vie ? Si oui, cet article va vous intéresser. Je suis responsable de mon bonheur, vraiment ?

Lorsqu’un optimiste rencontre un pessimiste, il est vain d’essayer de lui faire voir le vide à moitié plein. Chacun des arguments positifs seront balayés d’un coup de revers, à l’aide d’arguments de victimisation.

Nuançons ce point tout de même, avant de rentrer dans le cœur du sujet.

Dans la vie d’une personne, il peut malheureusement arriver des événements indépendants de sa volonté, qui viennent la rendre profondément malheureuse (agression, décès d’un proche, etc.). Dans ces cas-là, les paroles des victimes sont à prendre en considération, afin que justice soit rendue et que la victime puisse tenter de se reconstruire au mieux.

En ce qui concerne cet article, je vais exclusivement parler des malheurs sur lesquels nous pouvons agir, et qui ne sont pas traumatisants. Les petits et moyens tracas du quotidien. Pas les événements traumatiques / indépendants de notre volonté.

Cette distinction est importante pour la suite de l’article, afin d’éviter tout amalgame. 

Finalement, on peut résumer cette philosophie par la phrase suivante : « Si je suis malheureux, c’est à cause des autres. » 

Qu’est-ce que l’on peut en conclure ? Quelqu’un qui pense comme cela, est dans une posture de victimisation. Elle est « passive » face à ses soucis, elle les subit. Tant qu’elle restera dans cette posture, les choses ne s’amélioreront certainement pas. Ainsi, elle finira par se persuader que ce qu’elle pense est vrai.

Pour aller plus loin sur ce point, lisez l’article
« Votre avenir n’est pas écrit d’avance »

Je suis responsable de mon bonheur en agissant

A l’inverse, si l’on adopte la posture inverse, beaucoup plus active, les nœuds se délient d’une manière assez spectaculaire.

L’idée est de se dire : « Je suis malheureux aujourd’hui, oui c’est un fait, mais que puis-je faire concrètement pour améliorer ma situation ? »

Ainsi, on rentre dans une logique de résolution de problème. La situation problématique est repérée et des solutions concrètes sont recherchées. Lorsque l’on se victimise sans cesse, on ne recherche pas de solution, on ne fait que remuer le couteau dans la plaie. Alors, comment voulez-vous que les choses s’arrangent ?

C’est simple à comprendre, mais je vous l’accorde, cela demande une sacrée gymnastique de « penser optimiste » face à ses problèmes.

Quelqu’un qui se victimise de ses petits tracas du quotidien se déresponsabilise totalement de ses problèmes. « Ce n’est pas ma faute, je ne peux rien y faire. »

Alors oui, quand on pense comme cela, c’est bien plus facile. On ne sort pas de sa zone de confort. On ne remet pas en question ses certitudes. Finalement, on n’évolue absolument pas. On stagne.

Alors, si vous pensez comme cela, ou que vous connaissez quelqu’un dans votre entourage qui pense comme cela, de manière pessimiste, l’idée clé est la RESPONSABILISATION. Oui, on peut et je dirais même on doit être responsable de sa vie. C’est bien le mot central de l’histoire. Il faut se responsabiliser.

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Tout passe par la responsabilisation

On a tous des problèmes, plus ou moins importants en fonction des gens, je vous l’accorde, mais il est en notre pouvoir d’agir pour tenter de les résoudre. Si aucune énergie n’est mise dans l’action, ces personnes pessimistes resteront longtemps dans leurs soucis.

L’immobilisme intellectuel est un fléau.

Ce qui est délicat avec ce processus, c’est que vous aurez beau secouer de toutes vos forces quelqu’un (c’est une image), tant qu’elle n’aura pas décidé elle-même de se responsabiliser face à a ses problèmes, sa situation n’évoluera pas.

D’ailleurs, ce n’est pas votre rôle de responsabiliser ces personnes. Vous n’êtes pas leurs parents, ils sont grands et autonomes. Vous pouvez leur apporter une oreille attentive, et leur glisser des suggestions si elles en font la demande, mais c’est tout.

Souvent, il faut un déclic à ces personnes pour se rendre compte du pouvoir qu’elles ont réellement dans leur quotidien. 

Il est possible de créer son bonheur en :

  • Adoptant des habitudes positives
  • Changeant son environnement (géographique et relationnel)
  • Se rendant acteur face à ses soucis
  • Se positionnant en tant que responsable de ses réussites et de ses échecs
  • Voyant le verre à moitié plein

Pour aller plus loin sur ce point, lisez l’article
« La chance est une compétence »

Exactement de la même manière, vous le comprendrez facilement, il est tout à fait possible de créer une partie de son malheur. Je le répète, dans cet article, nous parlons uniquement des petits et moyens tracas du quotidien, sur lesquels nous pouvons concrètement agir, pas des événements traumatisants et indépendants de notre volonté.

Si vous faites l’opposé total de la liste d’action citée ci-dessus, vous pouvez être certain que votre quotidien sera beaucoup plus « malchanceux » que si vous agissez de manière responsable et optimiste vis-à-vis de vos problèmes.

Se libérer de la pression d’autrui et de celle que l’on s’impose

Avez-vous déjà entendu parler des « quatre accords toltèques » ? Il s’agit d’un des livres de développement personnel (et j’ose même dire spirituel) les plus vendus en librairie. Les quatre accords toltèques : La voie de la liberté personnelle de Miguel Ruiz.

L’auteur nous propose une vision de la vie, des interactions sociales, qui a pour but de « transformer rapidement notre vie en une expérience de liberté, de vrai bonheur et d’amour ».

Ces 4 grands principes sont des axes spirituels, que l’on peut appliquer de manière très concrète dans notre quotidien. Pour ne pas vous spoiler, je vous laisse le soin de lire par vous même ce livre.

Lorsque j’ai lu ce livre, j’ai noté ces 4 grands principes sur une ardoise dans mon domicile. Tous les matins, en prenant mon petit déjeuner, je me retrouvais face à cette ardoise. Je lisais ces principes, pour qu’ils puissent « infuser » tout au long de la journée dans mon esprit.

Force est de constater que ce conditionnement matinal, cette petite routine, m’a aidé à voir davantage le verre à moitié plein au quotidien.

Aujourd’hui, je n’ai plus cette ardoise avec les principes notés, mais je me rappelle régulièrement ces quatre conseils. Ils sont simples et percutants à la fois. Un livre de qualité, que je vous conseille si le développement personnel (et spirituel) vous intéresse.

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Je suis responsable de mon bonheur en créant mon cercle vertueux

C’est l’effet boule de neige. Les soucis non réglés appellent d’autres soucis. Avec l’accumulation constante, tel une boule de neige dans une descente, le nombre de problème continue encore et encore d’augmenter. Jusqu’à avoir « la tête sous l’eau ».

L’effet boule de neige fonctionne aussi dans le sens inverse, comme un cercle vertueux. Plus vous agirez pour résoudre vos problèmes, plus vous finirez par en résoudre et améliorer votre quotidien.

Au fil du temps, vous en aurez de moins en moins. Vous en aurez toujours un peu, c’est normal, la vie est ainsi faite, mais vous en aurez beaucoup moins. 

Tout cela grâce à la RESPONSABILISATION et à l’action sur vos soucis.

L’idée de cet article, ce n’est pas de vous culpabiliser en vous faisant comprendre : « Si tu as des problèmes, c’est de ta faute. » Non, vous comprendrez les nuances j’en suis sûr. 

Retenez juste que, pour régler vos petits et moyens tracas, vous êtes en capacité d’agir pour les résoudre. La victimisation permanente ne vous servira à rien. Cela demande beaucoup d’efforts je vous l’accorde, mais c’est une solution très efficace sur le long terme.

Pour en apprendre davantage sur ce sujet, lisez l’article
« Comment tirer profit de ses erreurs ? »

Qu’en est-il de votre entourage et de vous-même ?

A noter qu’il est courant de rencontrer des personnes qui se complaisent réellement dans cette posture pessimiste et « victimisée ». Facile de se plaindre, d’en vouloir à la terre entière. Pourtant, toute cette énergie dépensée dans des pensées négatives pourrait servir à bon escient dans des actions concrètes et positives, afin d’aller mieux.

Maintenant, je vous invite à réfléchir sur votre propre manière de penser : 

  • Quelle posture adoptez-vous lorsqu’un obstacle se présente sur votre route ?
  • Avez-vous tendance à davantage vous plaindre plutôt que d’agir pour régler votre souci ?
  • Voulez-vous vraiment aller mieux ?

Sur ces questions d’introspection, je vous souhaite une bien belle journée, à bientôt, j’espère que vous aurez pris autant de plaisir à lire cet article que j’en ai eu à l’écrire.

Le blog La solution est en Vous explique à juste titre comment Être responsable de son bonheur. Cette thématique est récurrente et nombreux sont les récits qui en témoignent.


Merci d’avoir lu cet article et à très bientôt sur Trace Ta Carrière ! 🙂

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