« J’ai quitté un job que je détestais ! » – Ça arrive souvent !
Chaque personne a quelque chose à nous apprendre. De la plus petite des leçons, jusqu’à la plus grande leçon de notre vie. C’est particulièrement vrai dans le milieu professionnel. Surtout quand on cherche des réponses et que l’on remet en question sa carrière. « J’ai quitté un job que je détestais ! » : Quelles leçons en tirer ?
Alors, si ton souhait est juste de prendre du recul grâce à autrui ou de changer de vie professionnelle par des actes, cet article devrait t’intéresser.
En me baladant sur le réseau social Reddit, je suis tombé sur une publication où les utilisateurs sont invités à exprimer « les leçons qu’ils ont tirées en quittant un job qu’ils n’aimaient pas ». Et ce qu’on y trouve est très intéressant !
Alors, dans l’article que je te propose aujourd’hui, je t’ai fait une compilation des leçons de vie énoncées par toutes ces personnes. C’est parti !
« J’ai quitté un job que je détestais ! » – 5 leçons à retenir !
1 – « Ma santé mentale est plus importante qu’un trou dans mon CV. »
Combien de personnes n’osent pas quitter un métier et un environnement de travail néfastes pour leur santé, de peur d’avoir un « trou dans le CV » ?
Tu sais, ces quelques mois nécessaires pour faire le point, se ressourcer et agir de nouveau. Tout ça peut prendre (beaucoup) de temps.
Délicat de les justifier auprès des futurs employeurs… Ça demande du courage de dire : « J’ai pris quelques mois de pause pour ma santé mentale ! » durant un entretien d’embauche.
Pourtant, je pense sincèrement que ça devrait être normalisé et valorisé.
Peut-être est-ce ton cas ? As-tu peur de quitter ton emploi pour ne pas avoir à justifier un potentiel « trou dans le CV » ?
Parfois la situation est telle qu’il faut agir, se protéger, penser à soi. C’est la priorité. Même si l’idéal est bien sûr d’avoir un plan B, pour rebondir rapidement financièrement, la vie nous oblige parfois à agir rapidement, pour notre santé.
La seule solution (à court terme) peut être de partir. Un job, ça se retrouve ! La santé mentale, c’est le travail de toute une vie et c’est extrêmement précieux. Alors mieux vaut la préserver autant que possible.
2 – « Mon entreprise pourra vite me remplacer, même si mes responsables me disent que mon départ va mettre en difficulté l’entreprise. Tout le monde peut être remplacé. »
C’est surtout vrai pour les « entreprises à taille humaine ». Un départ se fait bien plus ressentir dans une petite structure où travaillent 5 personnes, comparé à une grande entreprise de 1000 personnes.
Pour en apprendre davantage sur ce sujet, tu peux lire l’article
« Travailler dans une grande ou une petite entreprise ? Comparatif des principaux avantages et inconvénients »
Pourtant, peu importe ton niveau de responsabilité, l’entreprise trouvera toujours quelqu’un d’autre pour te remplacer. Factuellement parlant. Beaucoup d’autres personnes ont des compétences similaires aux tiennes et sont disponibles sur le marché de l’emploi.
Alors, même si ta hiérarchie voit clairement d’un mauvais œil ta volonté de partir et que ta personnalité va leur manquer, c’est surtout le fait de devoir dépenser du temps et de l’argent dans un nouveau recrutement qui les met dans l’embarras.
Pourtant, ça, ce n’est absolument pas ton problème. La priorité, c’est toi, même si tu es attachée à ton entreprise et que certains de tes collègues vont temporairement pâtir de ton départ.
Quitter son emploi, dans un contexte pareil, ça peut facilement être culpabilisant. La hiérarchie peut nous renvoyer de la culpabilité. Aussi, on peut se la mettre soi-même, en anticipant ce que vont penser les collègues…
Tout cela demande de déconstruire cette culpabilité et de prendre du recul. « Qu’est-ce qui est le plus important : moi ou mon entreprise ? »
Il est important de souligner que, ce n’est pas être égoïste que de penser à soi de cette manière ! Bien au contraire, être sa propre priorité est une démarche nécessaire et normale.
3 – « Je ne suis pas obligé de répondre aux appels et mails de mon entreprise en dehors de mes horaires de travail. »
« J’ai quitté un job que je détestais car mon entreprise m’en demandait trop en dehors de mes heures de travail ! »
Sais-tu que la déconnexion est un droit inscrit dans la loi ? (En France en tout cas!) Si tu veux creuser ce sujet, je t’invite à te rendre sur ce lien du Service Public où tout est bien détaillé.
Voici un petit extrait : « En dehors de ses heures de travail, tout salarié n’est pas tenu d’être en permanence joignable par son employeur pour des motifs liés à l’exécution de son travail. »
L’équilibre entre vie personnelle et professionnelle est un sujet nuancé.
Combien de personnes :
- ressentent la pression de devoir répondre à des mails à 20 heures ?
- sont sollicitées durant les jours de repos et pendant leurs vacances ?
- ont une application « réseau social d’entreprise » d’installée sur leur smartphone personnel ?
Même si la déconnexion est un droit, on le sait bien, dans le quotidien, la limite entre vie professionnelle et personnelle est souvent grignotée.
Souvent, quand on est habitué.e à vivre tout ça, c’est seulement quand on quitte son poste (et que l’on a plus « l’obligation » de répondre aux mails en dehors des heures de travail »), que l’on se rend compte que certaines pratiques n’étaient pas normales..
D’ailleurs, as-tu déjà questionné ton équilibre vie personnelle et vie professionnelle ?
Pour aller plus loin sur ce point, tu peux lire l’article
« Apprendre à déconnecter du travail : Votre entourage vous dit merci ! »
4 – « Nous sommes une grande famille ! » est un argument d’attractivité lors des recrutements, ce n’est pas la réalité au quotidien
Lors de tes premiers jours dans l’entreprise, on t’a surement dit : « Tu verras, ici on est une grande famille, c’est super. » En apparence, ça semblait être le cas. Pourtant, en creusant un peu, au bout de quelques jours, la réalité est tout autre.
Après tout, c’est logique : La vie de famille, c’est la vie de famille. La vie au travail, c’est la vie au travail… Les deux sont dissociés !
Au travail, on peut devenir très proche de certain.e.s collègues et devenir très bon.ne.s ami.e.s dans la vie en général, en dehors du travail. Pourtant, ce n’est pas possible (et pas recommandé) d’avoir un lien comme ça avec tout le monde.
« Nous sommes une grande famille. » peut être ce qu’on appelle un « red flag » !
En effet, cela peut montrer une culture d’entreprise où les limites peuvent être facilement dépassées, sous couvert que le lien qui nous unis est bien plus que professionnel, il est « familial ». « Tu peux bien faire ça pour moi ? » quand il s’agit de revenir le dimanche matin au bureau…
C’est un équilibre très délicat à trouver si tu te trouves dans une entreprise comme cela. Elles sont courantes. Ce n’est pas toujours forcément négatif bien sûr, il y a des environnements où ce côté « familial » se déroule à merveille. Cependant, cela peut souvent cacher d’autres réalités sous-jacentes, tout aussi importantes à connaître.
4bis – « Mon entourage professionnel m’impacte et je les impacte également »
Si tu lis cet article, j’en déduis que la gestion des relations humaines est un sujet qui t’intéresse. Si oui, laisse-moi te présenter un roman qui traite spécifiquement de l’impact des individus qui nous entourent sur notre humeur. Avec beaucoup d’humour, on se rend compte à quel point nous pouvons/devons bien nous entourer.
Dans son roman Le jour où les lions mangeront de la salade verte, Raphaëlle Giordano évoque justement ce qu’elle appelle la « Burnerie ».
Voici un court extrait de son livre, qui illustre très bien ce qu’est la burnerie. « L’ensemble des comportements plus ou moins nuisibles auxquels presque tout le monde est confronté dans son quotidien, au bureau, à la maison, ou partout ailleurs. Un automobiliste ou un client passant injustement ses nerfs sur vous, un supérieur hiérarchique vous critiquant publiquement, un conjoint manquant de tact le plus élémentaire… »
Ce roman aborde ce sujet si délicat, avec une très belle plume. (Rares sont les romans de développement personnel que j’ai lu si agréablement, avec autant de richesse dans l’écriture.)
Au fil des pages, on est amené à réfléchir sur nos propres vies personnelles. D’abord sur les comportements des autres, et surtout sur nos propres agissements. On a beau penser « C’est toujours la faute des autres ! », en réalité les choses sont bien plus complexes. Nous pouvons tous et toutes avoir des comportements de « Burnerie », sans même nous en rendre compte.
C’est un excellent roman de développement personnel, qui se lit à vitesse grand V. Il te parlera beaucoup si tu souhaites t’améliorer sur la gestion des conflits. Avec tes collègues et dans ta vie personnelle. Pour être franc, il touche du doigt les réalités du quotidien, ce qui amène à devenir meilleur sur la gestion des émotions.
Revenons à nos moutons.
5 – « Le salaire ne fait pas tout. » alors « J’ai quitté un job que je détestais ! »
Les témoignages de personnes en reconversion sont unanimes : « Mieux vaut avoir un salaire suffisant, avec une dose de stress modérée et des missions intéressantes, plutôt qu’un salaire mirobolant et une dose de stress immense. »
Au long terme, en ce qui concerne la santé mentale, le choix est vite vu ! Pourtant, l’aspect financier est important lui aussi. Dans les faits, il passe souvent au premier plan quand il s’agit de choisir un premier emploi.
Ensuite, quand on remet en question son quotidien professionnel à cause du stress et des missions qui ne nous plaisent pas, l’argument de la santé mentale passe au premier plan. L’aspect financier est relégué au second plan (même s’il reste important).
Quand la santé est en jeu, on doit agir et on n’a souvent pas trop de choix que de choisir un métier moins stressant. Quand on a absolument besoin d’argent, on n’a pas non plus le choix que d’accepter un travail « alimentaire », même s’il est très stressant. (A noter que le niveau de salaire n’est pas représentatif du niveau de stress engendré par un emploi.)
Ensuite, quand on peut prendre le temps de réfléchir à son équilibre personnel-financier, pour vivre confortablement et avec un stress limité, la recherche d’emploi est toute différente. Les priorités ne sont plus les mêmes. C’est à chacun de définir quelles sont ses priorités dans la vie professionnelle et personnelle.
A la question des besoins en termes de salaire, il n’y a pas de bonne réponse universelle. Chaque personne va avoir des envies, des responsabilités, des motivations différentes. C’est important de savoir placer son propre curseur dans cet équilibre « santé mentale et salaire ».
Voilà pour les 5 leçons principales de cet article, j’espère que ces témoignages « J’ai quitté un job que je détestais ! » t’auront inspiré!
Merci d’avoir lu cet article et à très bientôt sur Trace Ta Carrière ! 🙂
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