Faire du temps son allié grâce à la méditation
Faire du temps son allié, qu’est-ce que ça veut dire ? Avant de rentrer dans le cœur du sujet, laisse moi te parler de quelque chose. Je te l’ai déjà évoqué dans des précédents articles : Je pratique la méditation régulièrement et j’ADORE ça.
Habituellement, je médite via une application dédiée à la méditation de pleine conscience : Headspace. Il s’agit de petites méditations pré-enregistrées, comme des podcasts, à faire chaque jour ou plusieurs fois par semaine, à son rythme. A hauteur de 10/15 minutes par séance.
Ça faisait quelque temps que j’avais envie de tester une séance de méditation en groupe et longue (1h30). On m’a récemment invité à en faire une sous ce format et je me suis laissé porter avec plaisir par cette opportunité. C’était vraiment une super expérience.
Pourquoi est-ce que je te parle de tout ça ? Durant cette méditation, un des thèmes abordés était « le temps ». Ça a eu un fort écho en moi et je souhaite te partager mes réflexions sur le fait de « bien gérer son temps ». Ce sujet peut t’intéresser et c’est autant utile dans ta vie professionnelle que dans ton quotidien personnel 😊
D’ailleurs, si tu souhaites commencer tranquillement la méditation, en testant à ton rythme, je te recommande ce type d’application sur mobile, comme Headspace. Il en existe plein, de très bonnes. « Petit Bambou » et « Mind » sont très bien également. (Je n’ai pas de lien affilié avec ces applications, je te partage mon expérience de ces applications. 😊)
Pourquoi faire du temps son allié ?
On court partout, tout le temps. Après quoi ?
Quand une tâche est terminée, on passe à la suivante. On enchaîne les activités les unes après les autres. Prend-on le temps d’être conscient.e de ce qu’il se passe ?
On est constamment dans l’optimisation de nos journées, dans l’efficacité. C’est quasi obligatoire si on souhaite pouvoir faire TOUT ce que l’on désire chaque jour…
Et si une des réponses était : « Le temps dans une journée étant limité, mieux vaut prévoir peu d’activités, qualitatives, plutôt que plein d’activités que l’on va effleurer. »
Finalement, que vas-tu garder en tête au bout d’un mois :
- Les activités où tu as pris le temps de vivre pleinement et en conscience ?
- Les multiples activités que tu as enchaînées ?
Des échanges avec des proches, des activités, des temps de repos, tout cela demande de l’énergie. Il faut s’immerger émotionnellement et physiquement. Quand on enchaîne plein d’activités, on n’a parfois pas le temps ni l’énergie de se poser sur chaque activité.
On survole, au lieu de vivre pleinement.
Je n’invite pas pour autant à ne rien faire (ou faire trop peu), j’invite simplement à jauger au mieux votre curseur.
Pour en apprendre davantage sur ce sujet, lisez l’article
« « Je n’ai pas le temps. » Vraiment ? »
Prendre conscience qu’on choisit comment utiliser son temps
Alors ça vient engendrer un autre raisonnement : « Si mon temps chaque jour (et dans la vie en général) est limité, et que je ne peux pas TOUT faire, je dois faire des choix. »
- Voir telle personne plutôt que telle autre personne.
- Faire (ou ne pas faire) telle activité plutôt qu’une autre.
- Lire ce bouquin plutôt qu’un autre.
- Concentrer mon esprit sur un sujet plutôt qu’un autre.
Prendre conscience de tous ces choix, ça peut remuer et déstabiliser. On est dans une posture de responsabilisation. Il n’est plus possible de se laisser porter aveuglément par le quotidien, sans vraiment réfléchir.
Après, j’en conviens, à trop réfléchir, on peut perdre cette notion de lâcher prise au quotidien, si importante.
Alors, c’est justement ça qui est intéressant : il s’agit d’un équilibre à trouver dans les choix que l’on doit opérer au quotidien. Un mélange entre « Je choisi consciemment de passer du temps à faire cette activité. » et « Je me laisse surprendre et porter par la vie. »
Dans tous les cas, on a bien plus intérêt à opérer des choix, consciemment, en ce qui concerne le temps dont on dispose.
Passer du temps à faire ce qui nous fait du bien
Maintenant, qui dit faire des choix et s’investir dans ce qui nous fait du bien, sous-entend de se désinvestir de certaines activités et de certaines personnes. Oui, c’est logique, si on décide de passer davantage de temps avec certaines personnes, on va consacrer moins de temps avec d’autres.
C’est pour ça que je parle de responsabilisation de notre bonheur. Au fil des années, on sait avec de plus en plus de précision ce qui nous fait du bien. On sait aussi que certaines choses que l’on fait depuis des années, par habitude, ne nous font pas (ou plus) spécialement de bien.
Peut-être que :
- Ce groupe d’ami.e.s, avec qui on a passé de si bon moment, ne nous stimule plus tant que ça. Alors que de récentes rencontres font se sentir à notre place très rapidement.
- Cette ancienne passion sur laquelle on a passé de nombreuses heures, et que l’on continue par habitude, ne nous transcende plus. Alors que de nouveaux sujets, avec la maturité, nous parlent davantage.
- Ce job qui me faisait tant rêver il y a quelques années, me laisse complètement indifférent.e aujourd’hui… Alors que d’autres secteurs m’intriguent au plus haut point.
Si on continue de « dépenser son temps » dans des choses qui ne nous rendent pas heureux.se, on ne peut pas se sentir mieux et à sa place. Par contre, si on choisit consciemment de « consacrer son temps » dans des choses qui nous font du bien, ça peut qu’augmenter notre bien-être au quotidien.
Ça parait bête dit comme ça, et tellement simpliste. Mais c’est pourtant vrai. Combien de personnes continuent, par habitude, sans s’être jamais questionné.e, à dépenser une énergie folle dans des activités qui ne leur plaisent pas du tout ?
Alors il s’agit désormais de « faire du temps son allié ». J’ai entendu cette phrase dans cette méditation à laquelle j’ai participé récemment. Il s’agissait d’une méditation de pleine conscience.
As-tu déjà essayé la méditation ?
C’est lorsque que je me suis penché sur les bienfaits de la méditation pour l’esprit et le corps, que je me suis procuré le livre 3 Minutes à méditer du psychiatre Christophe André.
Si la psychologie t’intéresse, probablement que tu connais déjà cet auteur, qui a déjà écrit de nombreux (excellents) bouquins et qui est médiatiquement connu.
Étant complètement novice, je voulais mettre les pieds dans le plat, tout en étant guidé dans cet apprentissage. En parallèle, j’utilisais une application de méditation guidée pour faire des exercices pratiques (celles dont je te parle au début de l’article). Ce livre m’a apporté des bases très intéressantes dans ma pratique de la méditation.
Et force est de constater que ce bouquin et la pratique qui en découle a grandement amélioré mon quotidien. C’est fou de se dire qu’il « suffit » de prendre 10 minutes dans une journée pour méditer, pour que tout le reste de la journée soit bien plus légère.
Ce livre se lit, se relit, se picore au fil des jours, puis on y revient dès que l’envie se fait sentir, pour découvrir de nouvelles perspectives et interprétations sur ce qu’est la méditation. Méditer, c’est un état d’esprit.
Il donne des pistes de réflexion pour calmer son mental et apprécier ce qui nous entoure. En toute simplicité. Nos relations avec autrui en sont grandement améliorées, cela va de soi.
Bon, soyons clair, et tu l’as compris très vite, je suis un grand convaincu de Christophe André. J’ai lu 5 de ses bouquins, tout autant intéressants les uns que les autres. Alors oui, je suis subjectif quand je te parle de ce bouquin. 🙂 Et je ne suis pas la seule personne à aimer son travail. Son succès dans les librairies parle de lui-même.
Faire du temps son allié, consciemment
L’expression « Faire du temps son allié » m’a profondément parlé et m’a poussé à questionner la manière dont j’utilisais mon temps chaque jour. Professionnellement, socialement et personnellement.
Au départ, j’ai eu une sorte de vertige, parce que ça fait réaliser qu’on a les pleins pouvoirs si notre quotidien. Une prise de recul s’opère instantanément.
Ensuite, cela m’a fait remettre en question certaines de mes activités et liens relationnels que j’alimentais « par habitude ». Et comme toute bonne leçon de développement personnel est suivie d’actions dans le réel, j’ai changé certaines de ces habitudes. Pour tester.
Pour être franc, au départ, j’avais une certaine culpabilité. De prendre du temps pour moi ET de moins passer du temps avec certaines personnes. Au fil des jours, cette culpabilité a été balayée pour laisser place à bien de nouvelles choses positives.
Je concentre désormais davantage de temps à des choses que j’estime vraiment utiles et bonnes pour moi et mes proches. Ce n’est pas encore nickel chrome bien sûr, mais c’est globalement mieux. Et c’est déjà énorme !
Pour aller plus loin sur ce point, lisez l’article
« Pourquoi se concentrer sur l’instant présent (en tenant compte du passé et des envies futures) ? »
Ressentir le temps dont on dispose
Aussi, ça aide à « sentir le temps qui passe ». Parfois on a l’impression que : « Le temps me file entre les doigts, je ne le vois pas passer. »
Quand on se rend davantage acteur, par des choix, de la manière dont on consacre notre temps, on les savoure bien plus. On se connecte plus facilement à l’instant présent. Ce qui est un état intérieur que beaucoup de personnes souhaitent toucher au quotidien.
Alors je t’invite à tenter l’expérience de « faire du temps son allié ». Prends d’abord le temps de faire le point sur tes habitudes.
- Avec qui passes-tu la majorité de ton temps ?
- Dans quelles activités consacres-tu l’essentiel de ton temps ?
- Est-ce que tout cela te convient ? Te sens-tu frustré.e ou impacté.e négativement par ces habitudes ?
- Que pourrais-tu faire (ou ne pas faire) pour avoir la sensation de mieux profiter de ton temps ? Quelles activités faire ou quelles personnes voir ?
Quand tu auras des éléments de réponses à ces questions, tu auras la marche à suivre pour augmenter ton capital bien-être au quotidien. Ça demande de faire des choix (parfois relationnellement difficiles), mais c’est pourtant salutaire pour la suite. TA suite…
Merci d’avoir lu cet article et à très bientôt sur Trace Ta Carrière ! 🙂
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